Registre suisse de la SEP: influence sur l’emploi

Le Registre suisse de la SEP

Le graphique du mois de juillet sur le Registre suisse de la SEP montre le rapport entre la durée de la sclérose en plaques et le maintien dans la vie active. Comme il fallait s’y attendre, la proportion de personnes atteintes sur le marché du travail diminue avec l’ancienneté du diagnostic.

L’axe horizontal du graphique indique la proportion de personnes atteintes de SEP incluses dans le Registre suisse de la SEP qui exercent une profession. L’axe vertical donne le nombre d’années qui se sont écoulées depuis la pose du diagnostic. Le graphique inclut aussi bien le travail à temps partiel qu’à temps complet, et ne prend en compte que les personnes en âge de travailler qui ont au moins 18 ans et qui n’ont pas encore atteint l’âge de la retraite.

Environ un cinquième  des participants au Registre n’exerçaient déjà pas d’activité professionnelle au moment du diagnostic. Cette part augmente continuellement avec l’ancienneté du diagnostic. Parmi toutes les personnes atteintes sans activité lucrative, la moitié ont quitté leur poste en raison de la SEP.

Cependant, la sclérose en plaques influence aussi les personnes qui restent actives. Près de 40% ont indiqué qu’elles ont dû adapter leur activité professionnelle à cause de la SEP. Ici aussi, le temps écoulé depuis le diagnostic joue un rôle: 78% des personnes atteintes exerçaient encore une activité professionnelle après 4 ans, parmi ces dernières, 30% ont dû procéder à des changements (par exemple  une diminution de taux d’activité); et au bout de 20 ans ou plus, c’était plus de la moitié (52%) des personnes encore actives. Les chiffres montrent que dans la plupart des cas, le diagnostic a une grande influence sur la vie professionnelle.