Dans le domaine de la SEP, l’ergothérapie (du grec «ergein» = agir, faire de manière appropriée) vise à entretenir la plus grande autonomie possible chez les personnes malades.
La thérapie permet d’exercer certains mouvements et activités, d’évaluer et de personnaliser les moyens auxiliaires ainsi que de prévoir des adaptations à domicile et sur le lieu de travail. L’objectif est de compenser le mieux possible les restrictions occasionnées par la SEP.
Si un patient est fortement handicapé et a besoin de l’assistance de tierces personnes, l’ergothérapeute aide également ces dernières à exécuter les soins en tenant au mieux compte de la physiologie (ergonomie).
L’ergothérapie fonctionnelle accorde une importance particulière aux bras et aux mains (capacité à saisir). La spasticité et les difficultés de coordination sont également travaillées lors d’un entraînement impliquant tout le corps. Les personnes atteintes de SEP apprennent à améliorer leurs capacités motrices et à les utiliser de manière optimale.
Le patient s’entraîne à exécuter les activités quotidiennes comme se laver, s’habiller, manger, boire et faire le ménage tout en ménageant ses forces et en optimisant ses mouvements.
Prise en charge des coûts
Les caisses-maladie prennent en charge l’ergothérapie stationnaire et ambulatoire sur prescription médicale.
L’assurance de base obligatoire prend en charge les coûts pour un maximum de neuf séances en trois mois par prescription médicale. Si l’ergothérapie doit être poursuivie après un traitement (36 séances), le médecin traitant doit faire une demande auprès du médecin conseil de la caisse-maladie.
Thérapeutes
En plus des cliniques disposant d’équipements ergo thérapeutiques, des spécialistes indépendants assurent un suivi ambulatoire des patients en cabinet.
Renseignez-vous auprès de votre médecin traitant pour connaître les ergothérapeutes avec qui il travaille.
Vous pouvez consulter la liste d’autres structures de thérapie sur le site Internet de l'association Suisse des ergothérapeutes.