Le nouveau FORTE: «Comment accepter l’inacceptable?»

Sa carrière, c’était toute sa vie. Louise Dupont* parcourait le monde et enchaînait les succès. Qui suis-je désormais? Brusquement freinée par la SEP, cette question lui traverse irrémédiablement l’esprit.

«Allez, un pied devant l’autre!» Ça ne fonctionne pas. Louise s’accroche à la barre de maintien, secoue la tête, mais ne bouge pas. Le contrôleur la somme de changer de wagon. Immobile, la jeune femme semble ignorer le rappel à l’ordre. Il lui signale que même la zone de sortie de la première classe est interdite avec un billet de deuxième classe. Les passagers la regardent, l’air irrité; le train est plein à craquer. Elle prend son courage à deux mains: «Ça ne se voit peut-être pas, mais je ne peux pas, mon corps refuse d’obéir. J’ai une sclérose en plaques.»

D’autres faits marquants dans la dernière édition du FORTE:

Un cours de ski de fond très particulier
S’amuser et se dépasser dans la neige – avec et malgré la SEP. Sous l’œil bienveillant de Seraina Mischol, skieuse de fond professionnelle, les membres de la Runningteam-SEP ont pu profiter d’un cours particulier intense et très motivant.

Sexualité et intimité
La SEP a des répercussions sur de nombreux domaines de la vie, en particulier le couple. La sexualité s’en trouve souvent affectée. Faire face aux changements dans ce domaine et les accepter est souvent le premier pas vers une amélioration.

Quand le diagnostic de SEP vient menacer l’obtention d’un diplôme
Le diagnostic de SEP est déjà un choc pour les adultes professionnellement établis. On peut donc imaginer l’effet que cela peut avoir sur les jeunes qui préparent encore leur diplôme. Une maladie chronique qui survient au cours d’une phase déjà difficile, alors que l’on cherche à s’éloigner du foyer parental et que l’on choisit ce que l’on va faire de sa vie, peut effectivement engendrer de lourdes conséquences.

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*nom d’emprunt