SEP et sexualité
L’entrée en matière est claire. La parole est d’argent et le silence est d’or ne doit pas s’appliquer dans le domaine de l’intimité. La communication est indispensable étant donné que l’homme n’a pas le même fonctionnement que la femme et vice-versa. Si le couple en reste au toucher chacun montre ce qu’il souhaite et personne n’obtient ce qu’il veut!
La difficulté d’aborder ce thème «tabou?!» ne se limite pas seulement aux couples. 63% des patients avouent que leur médecin n’a jamais abordé le sujet des difficultés d’ordre sexuelles et seul 20% se rappellent d’en avoir parlé avec leur médecin.
Les troubles de la fonction sexuelle peuvent se regrouper en 3 groupes:
- Primaires: atteinte neurologique directe tels que diminution voire perte de la libido, sensation amoindries ou désagréables au niveau des organes génitaux
- Secondaires: symptômes qui influencent tels que spasticité et spasmes musculaires, fatigue, faiblesse musculaire, tremblements et douleurs
- Tertiaires: symptômes culturels et psychosociaux tels que baisse de l’estime de soi et de son image, angoisse et stress
Certains de ces troubles peuvent être traités médicalement, pour les autres travailler sur la qualité de la relation, voire faire un travail sur soi pour accepter la nouvelle personne que je suis peut être d’une grande aide. Ce n’est pas parce que la personne est malade qu’elle n’est que malade. Voici encore 2 phrases pour vous aider, si nécessaire, à communiquer avec votre conjoint. L’essentiel est de s’aimer, d’avoir envie d’être ensemble et de découvrir la forme de sexualité qui conviendra. Du fait de cette recherche le couple connaîtra finalement une vie sexuelle et affective plus riche parce qu’il aura discuté, cherché et osé ensemble. Merci à chacun pour sa participation et à bientôt espèrent les participants!