Depuis plusieurs années, l’ergothérapeute Isabelle Gaier, connaissant très bien cette thématique, est intervenante dans ce séminaire. Avant d’entrer dans le vif du sujet elle donne la parole aux participants afin de connaître leurs attentes.
Dans la première partie elle décrit les spécificités de la fatigue dans la SEP. Un questionnaire permet alors aux participants d’évaluer comment leurs propres fatigues se manifestent. En aucun cas cette fatigue ne ressemble à une fatigue standard, sauf par le mot. Presque toutes les personnes atteintes de SEP souffrent de fatigue motrice et/ou cognitive.
En parallèle, chacun dessine ses courbes de fatigue pendant la journée. C’est alors que l’invisible prend progressivement forme sur le papier. Certains graphiques représentent des vallées alors que d’autres sont plutôt des chaînes de montagnes.
Mais qu’est-ce qui peut bien provoquer ces pics? Est-ce l’activité qui fatigue? Est-il possible d’effectuer certaines tâches à un autre moment? L’intervenante explique les principales causes de la fatigue et partage des astuces pour mieux la gérer. L’importance d’un bon sommeil et d’une bonne alimentation, l’adaptation du lieu de travail et l’alternance des tâches physiques et cognitives sont quelques exemples des conseils donnés par Isabelle Gaier.
Cet apport théorique et pratique, ainsi que les échanges en groupe ont permis de trouver des pistes concrètes pour briser les pics de fatigue.
Chacun est ainsi en possession de nouveaux outils avec lesquels il faudra adapter son quotidien avec persévérance. En effet, une habitude n’est acquise qu’après 21 jours!