Pour de nombreuses personnes atteintes, le diagnostic de la SEP est une expérience déterminante, entraînant des changements. Le graphique du mois de mars met en évidence un certain nombre de modifications comportementales chez les personnes atteintes, après le diagnostic. Certaines de ces modifications sont délibérées, d’autres sont imposées par la maladie, c’est-à-dire non choisies. La zone à gauche de l’axe médian permet de voir ce qui a été réduit suite au diagnostic. Les barres à droite montrent comment certaines activités ont, au contraire, augmenté.
Il apparaît qu’après le diagnostic, de nombreuses personnes atteintes pratiquent moins de sport et sont moins actives physiquement. Ceci inclut toutefois aussi les personnes qui peuvent moins bouger du fait des contraintes liées à la maladie. Mais en principe, l’exercice physique est un facteur important, y compris en cas de sclérose en plaques, qui a le plus souvent un effet positif sur la qualité de vie.
Au nombre des effets sur le plan psychique pouvant être causés par le diagnostic de la SEP, on remarque un intérêt grandissant pour les méthodes de relaxation et de gestion du stress, ainsi que la diminution des contacts sociaux. Près de 40% des personnes atteintes renoncent à la consommation d’alcool après le diagnostic.